« Se polluer » ou s’élever : implications identitaires de l’élargissement linguistique du monde dans trois récits de voyage européens de la première modernité
DOI:
https://doi.org/10.21747/21832242/litcomp48a1Keywords:
Altération, apprentissage des langues, récits de voyage, première modernité, EuropeAbstract
La confrontation avec de nouvelles langues, parlées dans des régions du monde jusqu’alors peu parcourues par les Européens aux XVIe et XVIIe siècles, bouleverse les représentations du monde et de soi. Les trois auteurs européens ici étudiés, qui apprennent la langue d’une sphère culturelle nouvelle, ou qui rencontrent des polyglottes, doivent négocier une posture identitaire qui oscille entre proximité suspecte avec ce qui relève de l’étranger, et distance pénalisante qui les place hors de l’espace social. Du fait de l’importance de la langue dans les représentations de l’identité du sujet, l’élargissement linguistique du monde ébranle ces représentations dans les trois récits de voyage à la première personne à l’étude.
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