Sciences, espaces et colonialité : les fictions archéologiques d’Henry Rider Haggard
DOI:
https://doi.org/10.21747/21832242/litcomp38a12Palavras-chave:
roman d'aventures, feuilleton, colonisation, espaces, culture de masse, sciences, archéologieResumo
L’article proposé entend analyser la production des espaces fictifs dans le cycle de romans d’aventures She, de Henry Rider Haggard. Il s’agit ici d’envisager comment le croisement, à la fin du XIXe siècle dans une Europe impériale et industrielle, d’une pensée de l’histoire du monde documentée par les sciences naturelles, et d’espaces à coloniser, a pu produire un ensemble d’espaces disponibles pour l’aventure, le divertissement et l’exotisme. On s’intéresse ici au cas de l’archéologie et à son rôle dans l’élaboration d’espaces imaginaires coloniaux, coupés du monde et insularisés, espaces de brutaux et en dehors du temps.